Allez pour les parisiens qui n’ont jamais vu la campagne, une hirondelle ça ressemble à ça

Résultat de recherche d'images pour "hirondelle"

Les hirondelles symbolisent en France l’arrivée du Printemps car après avoir hiberné en Afrique elle remonte au nord à l’arrivée du Printemps.

Kaboul c’est la capitale de l’Afghanistan...ici

Yasmina Khadra est un pseudonyme. Dernière ce nom féminin se cache Mohamed Moulessehoul. Ecrivain algérien âgée de 58 ans qui a choisi d’écrire dans la langue française. Il a commencé par des nouvelles, avant de rédiger des œuvres autobiographiques et des romans. Ses ouvrages sont traduits dans plus de 40 langues.Pour ceux que ça intéresse, il vit à Aix en Provence....Je vous ai choisi une photo de crooner pour vous montrer son visage …

Résultat de recherche d'images pour "yasmina khadra"

Les vidéos sur son site officiel sont impressionnantes. On y découvre un homme très instruit, cultivé, posé et réfléchi. Il emploie beaucoup de mots que je ne connais pas (allez là ! je suis honnête quoi !).http://www.yasmina-khadra.com/index.php?link=video

Je vous conseil d’en regarder au moins une !

Les premières pages m’interpellent, il emploie beaucoup de mots que je n’ai jamais vus :

« Partir au diable vauvert » : partir pour un long voyage

« Falbalas » : pièce d’étoffe plissée pour rehausser un vêtement ou bien un rideau. On l’utilise aussi pour parler d’un accessoire trop voyant sur un vêtement

« Exhalaisons » : ce qui s’exhale d’un corps. Peut se dire d’un sentiment, d’une odeur, une vapeur

Déjà, il calme. On se dit « ok, pour lire ce livre faut être concentrée ». Ne pas regarder la télé en même temps ou bien consulter sa page face book tous les quart d’heures. Quand don lit un Yasmina Kadhra il faut être concentrée, il faut dédier son temps à la lecture, l’appropriation et la compréhension des messages transmis par l’auteur. Une fois cela admis, je poursuis ma lecture.

Le début de l’ouvrage est dur très dur. On découvre un couple Moshen et sa femme. Moshen, qui a toujours rejeté la violence qui traverse son pays se trouve un matin sur la place principale de la ville dans une situation qui va le détruire et détruire l’amour que sa femme lui porte. Il assiste à une lapidation d’une prostituée enterrée jusqu’aux cuisses. Mohsen participe à la lapidation pour la première fois de sa vie. Il lance une pierre qui atteints en pleine tète la femme qui git, morte sous les coups sur la place publique aux yeux de tous ces hommes en transe qui trouvent normal d’asséner une telle sanction de torture à cette pauvre femme.

Mohsen, tellement perturbé par son comportement en parle à sa femme. Tout à coup tout bascule entre eux. En parallèle de la vie de ce couple on suit Atiq et sa femme. Les deux histoires sont racontées en parallèle par l’auteur et l’intrigue nous amène loin dans le roman afin de comprendre les liens terribles qui vont unir le destin de ces deux couples.

Bouleversant, haletant, éveilleur de conscience.

Ce livre est à lire je vous le recommande. Tant pour la qualité de son écriture que pour l’histoire, troublante, et désemparant.

Bonne lecture !

Les hirondelles de Kaboul

Partager cet article