Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Zoé M lire...
Albums Photos
6 novembre 2012

Marcus, de Pierre Chazal, rentrée littéraire 2012.

 Prise de risque immense à la médiathèque >> choix des libraires (jusque-là pas de risques on est rarement déçu) >> étagère « Rentrée Littéraire 2012 » … Aie Aie Aie. Cela se corse. Comment un premier roman peut-il faire mouche au point d’être présenté dans la rubrique des libraires « A découvrir » ?

Je me lance, parce que le titre m’a fait penser à la période des Romains que j’ai toujours bien apprécié à l’école, au lycée et après. Marcus, c’est le nom d’un petit garçon. Désuet, ringard et hors du temps comme prénom me direz-vous ? Il y a de cela. MARCUS commence sa vie hors du temps, ou plutôt hors du VRAI temps, de la VRAIE vie. Sa maman, Hélène est belle. Mais elle se drogue, beaucoup, de plus en plus. Consciente de son état, elle prend tout de même soin de son fils, à sa façon, avec les moyens dont elle dispose – aussi dérisoires soient ils -. Puis un jour c’est le drame, elle découvre sa séropositivité, son fils lui est sain. Elle décide de se tuer laissant Marcus son fils à Pierre, son ami de longue date.

Pierre a toujours été amoureux d’Helene, elle lui a préféré son ami Frédéric avec qui elle a eu le petit Marcus. Par amour pour cette femme qui l’aura aimé d’amitié sincère, Pierre prend en charge le petit garçon et l’élève à sa façon lui aussi. Il l’inscrit à l’école, le fait manger, lui achète des habits. Pierre va intégrer Marcus à la sphère sociale, au monde des enfants, au monde normal.

Le tableau parait idyllique et on pourrait croire que l’histoire se termine bien tous les violons étaient de sortie. Il n’en ai rien. Pierre, accusé de meurtre va se retrouver en prison. Désarmé il trouve le temps long. Mais il sait, il sait que derrière les barreaux c’est Marcus qui  l’attends. La roue tourne. La solidarité entre Marcus et Pierre, Pierre et Marcus va rythmer à jamais leurs vies respectives.

 Si l’histoire est sympathique à lire je regrette qu’une fois de plus le sujet tourne autour de la drogue, de l’alcool, de la famille mono parentale. On est en permanence bercé par ce registre qui n’est plus du tout original.

Le champ lexical utilisé dans cet ouvrage est lui aussi très « in ». Le langage courant cotoie le langage familier voir vulgaire. Les scènes descriptives du chaos des squat nous donne un sentiment de superficialité de l’œuvre.

 L’écriture et le thème me laissent sceptiques même si l’histoire en elle-même m’a touchée.

 Bonne lecture.

Publicité
Commentaires
Newsletter
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 5 846
Publicité