J’étais là avant, Katherine Pancol

Katherine Pancol, tout le monde connait… De nom pas forcément mais ses couvertures de bouquins par contre vous les avez surement déjà vues !
Une impression de livre pour enfants de – de 6 ans au milieu des meilleures ventes de la Fnac ? Si si, je vois que ça vous parle …

 Ces bouquins sont récents… Le première livre que j’ai choisi de lire, c’est le seul de ses ouvrages qui était disponible dans ma bibliothèque de quartier. J’étais là avant. Il a été écrit en 1999. En 1999, les blogs de littérature ne courraient pas les rues, on en était aux balbutiements de l’internet et Lycos (oui oui le petit chien noir qui allait chercher les informations pour nous) nous accompagnait…

 Difficile de trouver donc des avis sur la blogosphère qui parlait de ce livre au moment de sa sortie. Difficile aussi de trouver des avis plus récent. Quand vous tapez « j’étais là avant Pancol » Google vous sort la page pour l’acheter sur amazon.fr, fnac.com, decitre.fr … J’en passe et des meilleures mais pas d’articles.

Doit-on faire un raccourci façon last years de la génération Y en mode « ok, si Google trouve rien c’est qu’il n’y a rien à dire de bien sur ce livre ? » on est tenté. On est tenté de se dire que si finalement aucun blogueur n’a pris la peine de se pencher sur la rédaction d’un avis c’est que livre est léger.

Bon, c’est un livre digne d’un chicken-list… Un livre qu’on va lire dans le canapé le dimanche après-midi parce qu’on a trop la flemme de sortir dehors et qu’on est bien dans notre tenue loungewear préférée.

Une fille qui se cherche, qui cumule les conquêtes mais qui n’arrive pas à s’attacher. Une fille qui souffre de l’histoire d’amour désastreuse entre son père et sa mère. Son enfance et son adolescence passée sans l’image du père réconfortant, présent qui est à l’écoute de ses enfants.

On frôle de près de nombreux clichés (rapport mère-enfant, enfant de divorcés qui souffre, femme libre des années 2000 qui accumule les conquêtes). On entre dans rien. Aucun sujet, aucun sentiment, aucune sensation ne se démarque des autres. On passe les pages vite, très vite. Parfois, souvent, on s’ennuie.

Certes la première de couverture est stylée, en mode pop art, ça amuse, c’est frais et ça rend bien sur la table basse à côté du canapé, genre « oui je lis des livres mais ils sont beaux et ont un air arty très cool ».

Ok, sauf que dedans c’est creux. Il va falloir en lire d’autres, car ma chère Katherine pour cette première rencontre vous ne m’avez pas vraiment convaincue !