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3 décembre 2014

Elle marchait sur un fil, Philippe Delerm

Changement de registre par rapport à l’article précédent. Delerm c’est un peu la valeur sure quand on veut être transporté pas trop loin de la vraie vie, avec un mélange d’émotions agréables, difficiles en même temps.  
Elle, c’est Marie, Marie est une femme âgée de la cinquantaine, fraichement divorcée de son mari homme d’affaires surbooké qui passe sa vie au bureau.  De son mariage avec lui, elle a eu Etienne. Etienne est comédien-architecte d’intérieur (il faut bien gagner sa vie) et vit avec une comédienne comme lui et ils ont eu assez jeunes Léa. Léa et sa grand-mère entretiennent une relation privilégiée. Léa va souvent avec sa grand-mère faire des sorties culturelles, des expositions et elles partent même en vacances ensemble. Tous ces personnages habitent dans Paris pendant l’année et passent leurs vacances en Bretagne.
L’arbre généalogique est planté, les zones géographiques principales également. Nous voilà partis à suivre l’auteur qui nous raconte tout d’abord les vacances de Pâques de en Bretagne puis celles d’été.

C’est charmant.

On frôle de nombreux clichés : Marie se balade en marinière et pantalon blanc pour ramasser du bois flotté le dimanche matin à marée basse, les étudiants amis de sa fille qui font du théâtre et se réunissent en rond autour d’un feu de bois, sa voisine Agnès, elle aussi séparée accepte tant bien que mal la nouvelle compagne de son ex-mari de 30 ans de moins qu’elle… Les personnages boivent du muscadet en mangeant des coquillages, que c'est original ! Philippe Delerm enchaine les clichés, c’est surprenant venant de lui qui nous a habitué si agréablement aux petits plaisirs des choses simples qui aujourd’hui nous inondent de fais divers, bateaux qui ne sont ni simples, ni facile à envisager car beaucoup trop « clichés ».

Sur la blogo, les avis sont plutôt en ce sens d’ailleurs, comme on peut lire ici chez lacauselitteraire ou encore là, sur ce chouette blog que je viens de découvrir !

On se demande si avec cet ouvrage publié au printemps 2014, Delerm ne tombe pas dans cette facilité qui consiste à écrire pour écrire, régulièrement, pour vendre et renflouer de cash-flow sa maison d’édition. Je me souviens avoir hésité à l’acheter au moment de la fête des mères. Je suis contente de ne pas l’avoir fait. 17€ pour ça, c’est trop. Ce livre se lit bien trop vite et au final on ne retient presque rien. La vie coule pour Marie, Léa, Etienne et les autres. On fait office de spectateur-lecteur mais presque rien ne ressort, si ce n’est l’image que j’ai du parisien qui part faire ses vacances en Bretagne avec un pull sur les épaules noué, une marinière et des chaussures bateau.

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